1962, l’exode des Français d’Algérie

L’exode de 1962 raconté dans ses moindres détails

Alors que le Général de Gaulle avait déclaré :

À Boufarik en 1947 :
« La France, quoi qu’il arrive, n’abandonnera pas l’Algérie. Cela signifie que nous ne devons laisser mettre en question, sous aucune forme, ni au-dedans, ni au-dehors, le fait que l’Algérie est de notre domaine ».

« Quiconque abandonnera un territoire français passera en Haute Cour ».
Jean LACOUTURE « De Gaulle.2.le politique, ed Seuil, page 344

En fait, pour les Français d’Algérie l’année 1962, ça a été :

« La valise ou le cercueil »
Les conditions de l’exode furent le plus souvent pitoyables et inhumaines avec une situation des départs très difficile, pour ne pas dire dramatique, à cause de l’afflux qui provoqua une pénurie des moyens de transport.

Après cet exode massif meurtrissant, l’accueil par les Français du Continent a été plus que froid, voire haineux, car comme cela avait été écrit dans le Figaro du 23 août 1962 : « Les Français d’Algérie sont tous considérés comme de riches colons ».

On peut d’autant plus comprendre cet accueil malveillant et hostile de la part des Français pour les Pieds-Noirs, lorsque l’on se rappelle certaines citations du Général de Gaulle en 1962, comme par exemple :

• « Qu’est-ce que tous ces FERNANDEZ, ces LOPEZ, et autres SEGURA, qui se voudraient Français ? »
• « Les Français d’Algérie, ce ne sont pas des Français. Ils ne raisonnent pas comme nous. Ils ne vivent pas avec nous ».

Ce site, très réaliste et documenté, d’Antoine MARTINEZ nous raconte, avec beaucoup de précisions, toutes les faits marquants de l’exode : Les conditions du départ, le contexte dans lequel cet exode s’est passé, les déclarations de l’époque, les accords d’Évian dans tous ses détails, ce qu’on pouvait lire dans la presse en 1962 et les fausses idées sur l’indemnisation des rapatriés après 1962.