5 juillet 1962 : ORAN un massacre oublié !

Ce film est un reportage sur la commémoration, devant le mémorial national de la guerre d’Algérie (Paris 7ème), du terrible massacre d’ORAN perpétré le 5 juillet 1962, où il suffisait d’être européen pour être tué, alors que les Algériens fêtaient leur indépendance.

C’est le groupe de recherche des Français disparus en Algérie (GRFDA) et la Maison des agriculteurs et des Français d’Afrique du Nord (MAFA) qui étaient à l’initiative de cette cérémonie organisée le 5 juillet 2025.

Le site de ce film est présent sur le Portail en attente de l’accréditation de l’auteur ou de ses ayants-droits.

Extrait du discours prononcé par Jean Félix VALLAT, Président de la Maison des Agriculteurs et des Français d’Afrique du Nord le 5 juillet 2025 devant le Mémorial National de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

« Ce jour-là selon un rapport du Comité International de la Croix Rouge du 25 octobre 1963, avec des annexes reprenant le compte rendu d’unités de l’armée française, une foule d’émeutiers « ayant perdu tout contrôle massacrent sur place les européens et s ‘acharnent sur les cadavres ainsi que le prouvent les observations rapportées ci-dessus et l’état des corps déposés à la morgue ». Dès le matin de cette tragique journée, d’immenses cortèges se formèrent dans les quartiers musulmans pour se diriger vers le centre-ville. La situation se dégrada vers 11h30 démontrant une soif de vengeance aveugle et une chasse à l’européen. Des musulmans armés, certains en voiture, commencèrent à tirer sur des européens qui furent ensuite attaqués par une foule d’hommes et de femmes armés de couteaux et de gourdins. Les exactions continuèrent après 18h45, un grand nombre d’européens enlevés furent conduits au quartier du Petit Lac où ils furent massacrés dans des conditions de violence et de barbarie extrême. Des photographies aériennes de l’armée française montrent au moins une vingtaine de vastes tombes ouvertes qui auraient pu contenir entre 300 et 400 cadavres. D’autres de ces tombes furent découvertes, notamment au cimetière de Tamasouët. 700 victimes tuées ou disparues sont recensées. Selon un jeune officier français peu suspect d’avoir été favorable à la cause de l’Algérie française, JP CHEVENEMENT, présent sur les lieux, lui-même menacé de mort par les émeutiers, c’est entre 700 et 800 européens qui ont été enlevés ou exterminés.

Non, décidément, l’Algérie indépendante ne serait pas « un oasis de paix ou couleraient le lait et le miel » comme le déclara le 19 juillet 1962 à Oran même Ben Bella, alors que continuaient les enlèvements et se déroulaient le massacre des harkis. »

Jean-Félix VALLAT, Président de la Maison des Agriculteurs et des Français d’Afrique du Nord.