Oran lors de la période française de 1830 à 1962

Cette revue réalisée par Jean-Claude ROSSO est consacrée à la deuxième ville d’Algérie, Oran, lors de la présence française de 1830 à 1962, avec un historique portant sur un certain nombre de dates importantes. Dates importantes comme celle correspondant à ce qui s’est passé lors de la première semaine de juillet 1962 avec la liste des victimes et disparus, et notamment consécutivement à la fusillade et aux égorgements des Français par le FLN lors du 5 juillet 1962. Date qui aura également marqué tous les français d’Algérie, comme ce fut le cas pour la fusillade du 26 mars 1962 à Alger .
Jean-Claude ROSSO est né à BÔNE en 1943 et est aujourd’hui retraité de l’armée de terre en qualité d’Officier supérieur.

Le 1er mai 1962, le frère de sa belle-mère a été enlevé et a disparu. Cela l’a beaucoup marqué.

En 2007, retraité dans la région de Perpignan, il découvre dans la presse régionale les attaques répétées des opposants à tout ce qui touche les français d’Algérie contre le projet d’édification d’un cénotaphe dédié à nos malheureux compatriotes disparus (corps jamais plus retrouvés) sous le prétexte fallacieux que « ce monument représente une menace pour la cohésion nationale et qu’il institut une rivalité entre les mémoires. »

Le 25 novembre 2007, Jean-Claude ROSSO participe à une cérémonie émouvante organisée par le Cercle Algérianiste de Perpignan pour l’inauguration du mur des disparus, monument à la mémoire des Français civils et militaires disparues en Algérie entre 1954 et 1962. C’était la première fois, depuis plus de 45 années, que de nombreuses familles venues de tous horizons pouvaient enfin caresser le nom gravé de l’être disparu. Cette cérémonie très émouvante a déclenché chez Jean-Claude ROSSO un engagement à la noble cause de tous les disparus, mais également un engagement à faire savoir ce qu’était vraiment l’Algérie pendant la période française.